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Research and Innovation

Créer un «hub» cloud pour tout ce qui concerne la recherche

L’UE développe un référentiel cloud dédié à l’ensemble de la recherche scientifique menée en Europe. Le projet EOSC-hub, financé par l’UE, a mis au point une interface utilisateur intuitive et d’autres outils, pour que chercheurs et innovateurs puissent accéder à ces informations et les réutiliser. Les chercheurs peuvent ainsi profiter de la richesse des informations déjà stockées sur le cloud.

© #200653339 | ra2 studio, Adobe Stock 2018

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Entre crise climatique et pandémie mondiale, il est crucial de disposer d’un endroit où les données scientifiques peuvent être facilement partagées, consultées et utilisées. Cet endroit se trouve dans le cloud ou, plus précisément, dans l’European Open Science Cloud (EOSC).

«L’EOSC soutient la science européenne en créant un environnement dédié à l’hébergement et au traitement des données de recherche», explique Per Öster, directeur du projet EOSC-hub, financé par l’UE. «Son objectif est de disposer d’un point de contact au niveau européen pour que les chercheurs et les innovateurs puissent découvrir, accéder, utiliser et réutiliser un large éventail de ressources pour une recherche axée sur les données.»

Bien que cela puisse paraître assez simple, l’exécution d’un projet d’infrastructure aussi vaste est extrêmement complexe. C’est là que le projet EOSC-hub entre en jeu. En combinant les capacités, les compétences et les solutions techniques de la fédération EGI, d’EUDAT et d’INDIGO DataCloud, ainsi que de 20 infrastructures de recherche paneuropéennes, le projet fournit les éléments de base à partir desquels se construit l’EOSC.

Navigation et accès faciles

L’objectif final du projet EOSC-hub est de faciliter un accès interdisciplinaire aux ensembles de données et d’assurer l’interopérabilité des données et des services connexes. «Si vous considérez le fait que, dans l’UE, 1,7 million de chercheurs mènent des recherches valant des millions, voire des milliards, d’euros, toute donnée de recherche qui ne peut pas être facilement réutilisée est une opportunité perdue», explique Tiziana Ferrari, coordinatrice du projet EOSC-hub. «Notre objectif est de lever les obstacles qui pourraient empêcher les chercheurs d’avoir un accès facile aux données scientifiques dont ils ont besoin.»

Pour y parvenir, le projet a développé un «pôle» composé de services permettant de rationaliser l’accès au calcul distribué, au stockage, aux données et aux applications scientifiques. Le pôle, auquel les utilisateurs peuvent accéder via un portail et un marché au design intuitif, fournit également des services thématiques personnalisés qui répondent aux besoins de différentes communautés scientifiques. «Les chercheurs peuvent désormais facilement naviguer dans l’EOSC et accéder aux ressources dont ils ont besoin», ajoute Tiziana Ferrari.

Parmi les autres livrables clés figure un système de gestion des services qui permet de planifier, de fournir, d’exploiter et de contrôler les services de l’EOSC à l’aide d’un système informatique stable. Il existe également des règles de participation, qui fournissent des directives de haut niveau précisant qui supervise quoi au sein de l’écosystème EOSC, et des stages de formation à l’utilisation de l’EOSC. Le projet a même piloté un programme qui pourrait à terme permettre aux chercheurs du secteur privé d’accéder aux technologies et aux services numériques de l’EOSC.

«La création d’un environnement virtuel au sein duquel les données scientifiques peuvent être facilement partagées, consultées et utilisées exige que de nombreuses organisations indépendantes conviennent de normes, de politiques communes et de canaux d’approvisionnement coordonnés», ajoute Per Öster. «Les résultats fournis par le projet EOSC-hub montrent sans ambiguïté la voie à suivre.»

Un impact immédiat

Le projet EOSC-hub, qui est l’une des premières initiatives à fournir des solutions pour la construction de la plateforme EOSC, aura un impact durable. «Nos réalisations et nos résultats ne sont pas que de simples théories, il s’agit de solutions concrètes qui sont déjà mises en œuvre», fait remarquer Per Öster. «Ainsi, nos propositions concernant l’architecture, nos lignes directrices en matière d’interopérabilité, nos règles de participation et nos services internes ont été adoptés et continueront d’influencer le développement de l’EOSC dans les années à venir.»

Cela dit, le projet a également un impact immédiat. Grâce à l’amélioration de l’accès aux données, de plus en plus de chercheurs tirent déjà parti de l’EOSC. À titre d’exemple, dans le domaine des sciences sociales et humaines, les visites du portail ont augmenté de 138 %. Dans le domaine des sciences de l’environnement, EOSC-hub a mis à disposition plus de 81 pétaoctets de données pertinentes, ce qui s’est traduit par un triplement en termes d’utilisation. Et pendant la pandémie de COVID-19, plus de 23 000 chercheurs du monde entier ont accédé aux ressources connectées à EOSC-hub.

«En fin de compte, le but de l’EOSC est de permettre aux chercheurs d’accéder facilement aux outils, aux données et aux services avancés dont ils ont besoin pour relever de manière efficace les défis sociétaux auxquels l’Europe est confrontée», conclut Tiziana Ferrari. «À en juger par ces chiffres, qui continuent d’augmenter chaque jour, nous pouvons dire avec confiance que le projet EOSC-hub a été un succès retentissant.»

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Détails du projet

Acronyme du projet
EOSC-hub
N° du projet
777536
Coordinateur du projet: Pays-Bas
Participants au projet:
Autriche
Belgique
Croatie
Chypre
Tchéquie
Danemark
Finlande
France
Allemagne
Grèce
Hongrie
Irlande
Italie
Pays-Bas
Norvège
Pologne
Portugal
Slovaquie
Slovénie
Espagne
Suède
Suisse
Taiwan
Royaume-Uni
Coûts totaux
€ 33 205 686
Contribution de l’UE
€ 30 000 000
Durée
-

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