Les organismes publics, les entreprises et les citoyens de l’UE font face à un risque croissant de cyberattaques, qu’il s’agisse d’espionnage ou de ransomware. Le projet CRYSPEN a démontré avec succès comment la technologie développée par la recherche cryptographique financée par l’UE pouvait offrir de nouvelles normes de sécurité pour la navigation sur le web grâce à un essaimage commercial.
Le projet TRACTION, financé par l’UE, s’est appuyé sur la cocréation et la technologie pour rendre l’opéra plus inclusif, en impliquant diverses communautés, des quartiers défavorisés aux prisons. Il en résulte une nouvelle forme d’opéra dynamique et représentative d’une Europe plus inclusive.
La reproduction numérique constitue une menace pour l’art. Le projet reCreating Europe financé par l’UE, réunit des chercheurs, des bibliothèques, des experts en droits d’auteur et d’autres parties prenantes pour garantir une production artistique culturellement diversifiée et un accès inclusif. Il devrait ainsi contribuer à maintenir la position de puissance culturelle et économique de l’Europe.
La demande croissante de données a poussé le réseau de recherche et d’éducation GÉANT à ses limites. Dès lors, le projet GN4-3N, financé par l’UE, a entrepris la restructuration la plus importante du réseau dorsal en dix ans. Les citoyens d’Europe et d’ailleurs peuvent ainsi bénéficier d’une connectivité plus rapide et plus fiable.
La synesthésie, une affection neurologique associée aux troubles anxieux et à l’autisme, est difficile à identifier chez les enfants. Le projet SYN-TOOLKIT, financé par l’UE, a mis au point une nouvelle méthode pour recueillir des données sur ce phénomène perceptif. Les recherches ont mené au développement d’une application de diagnostic pour smartphone qui pourrait aider ces personnes.
Les migrants et les communautés fragiles se sentent souvent ostracisés par les sociétés dans lesquelles ils vivent. Le projet MEMEX, financé par l’UE, a aidé des communautés menacées d’exclusion socioculturelle à raconter leurs histoires grâce à la réalité augmentée. Des projets similaires pourraient renforcer l’intégration sociale dans toute l’Europe.
De nombreux métiers du patrimoine artisanal risquent de se perdre avec le temps, car ils sont de moins en moins pratiqués. Pour les préserver, le projet Mingei, financé par l’UE, a numérisé leurs processus de création et leurs produits finaux. Outre la sauvegarde de la culture européenne, ce projet pourrait stimuler le tourisme local.
Les pannes de routeurs Internet sont lourdes de conséquences. Le projet SafeNet, financé par l’UE, lance le premier outil en source ouverte permettant de détecter et de corriger ces bogues. Combiné à un logiciel commercial visant à optimiser les réseaux de centres de données, ce dispositif contribue à protéger les infrastructures de communication dont dépendent les citoyens européens.
Si les données sont le nouvel eldorado, il n’est que juste que leurs propriétaires légitimes puissent les utiliser et les partager comme bon leur semble. Le projet PoSeID-on, financé par l’UE, a élaboré un tableau de bord protégeant la vie privée. Il permettra aux citoyens de l’UE d’exercer un plus grand contrôle sur leurs données personnelles, dans un large éventail de services publics et privés.
Le projet DEBUNKER, financé par l’UE, a étudié les mécanismes qui génèrent, renforcent ou corrigent les fausses idées. Ses premières découvertes promettent de réparer les torts des théories du complot, de la mésinformation et autres «fake news». Elles permettent à nos sociétés d’espérer pouvoir devenir moins polarisées et divisées et plus transparentes, pour le bénéfice de tous les citoyens.
