Skip to main content
European Commission logo

Un centre de recherche polonais libère le potentiel des traitements à base d’ARNm

Le potentiel de l’ARNm va bien au-delà du vaccin contre la COVID-19. Soutenu par le projet MOSaIC financé par l’UE, un centre de recherche polonais mène des recherches de pointe dans ce domaine, ouvrant notamment la voie à de nouveaux traitements contre le cancer, la maladie d’Alzheimer ou les affections génétiques.

©xyz+ #545479249 source: stock.adobe.com 2023

PDF Basket

Aucun article sélectionné

Dans la pandémie de COVID-19, l’avancée du vaccin à ARNm offre une lueur d’espoir.

Les vaccins traditionnels stimulent le système immunitaire en injectant des germes affaiblis ou inactivés dans notre corps. En revanche, les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna contre la COVID-19 contiennent de l’ARN messager (ARNm), un ensemble d’instructions génétiques permettant de construire une protéine virale inoffensive. Une fois à l’intérieur du corps, nos propres cellules utilisent ces instructions pour construire les protéines, fournissant ainsi au système immunitaire la référence dont il a besoin pour reconnaître et combattre le virus à l’avenir.

La COVID-19 ne représente toutefois que la partie immergée de l’iceberg en ce qui concerne les capacités de l’ARNm. «Les technologies basées sur l’ARN et la biologie cellulaire ont un grand potentiel thérapeutique dans le traitement de nombreuses maladies humaines, notamment les infections virales, le cancer, les maladies congénitales rares et même la neurodégénérescence», explique Jacek Kuźnicki, coordinateur du projet MOSaIC, financé par l’UE, et ancien directeur de l’Institut international de biologie moléculaire et cellulaire (IIMCB) à Varsovie, en Pologne.

Un chercheur exceptionnel

L’IIMCB est un institut de recherche reconnu dans le monde entier où la recherche de pointe rencontre l’innovation. En 2018, l’institut a lancé le projet MOSaIC, qui s’inscrit dans le cadre des chaires EER du programme Horizon 2020.

Les actions des chaires EER aident les universités et les organismes de recherche à attirer et à conserver des ressources humaines de haute qualité sous la direction d’un chercheur et d’un gestionnaire de recherche exceptionnels. À l’IIMCB, ce chercheur exceptionnel est Andrzej Dziembowski.

En tant que directeur du laboratoire de biologie de l’ARN, Andrzej Dziembowski supervise une équipe de 20 chercheurs, publie dans des revues de premier plan et sollicite avec succès des subventions nationales et internationales. Parmi celles-ci, citons une subvention avancée du CER pour le projet ViveRNA, qui vise à comprendre les mécanismes qui régulent la stabilité des ARNm endogènes et thérapeutiques. C’était la première fois qu’une telle subvention était octroyée à un scientifique polonais dans le domaine des sciences de la vie.

Andrzej Dziembowski est également à la tête d’une importante bourse de collaboration appelée l’Institut pour la recherche virtuelle HERO (WIB), qui est financé par le Fonds polonais pour la science. Ce projet vise à développer la prochaine génération d’immunothérapies anticancéreuses à base d’ARNm.

«Je crois fermement au succès des travaux prévus, d’autant plus que la recherche en biologie de l’ARN est l’une des voies les plus prometteuses et les plus activement développées dans les sciences de la vie, avec un grand potentiel d’application en médecine», note Andrzej Dziembowski.

Au-delà de la recherche sur l’ARN

Le projet MOSaIC a permis à l’ARN de devenir l’une des principales spécialités de l’IIMCB, au même titre que la biologie cellulaire. Les travaux de l’IIMCB dans ces deux domaines aboutiront à l’identification des mécanismes des maladies humaines et de nouvelles cibles médicamenteuses qui pourront être traduites en applications cliniques, en médicaments, en vaccins et en marqueurs diagnostiques.

Mais le projet a également contribué à d’autres avancées stratégiques de l’IIMCB. Ainsi, Andrzej Dziembowski a fondé et supervise scientifiquement une unité d’ingénierie du génome orientée vers les entreprises. Cette unité offre à la communauté des chercheurs un large éventail de modifications génétiques sur les souris en utilisant la méthodologie CRISPR/Cas9, ainsi qu’un service permettant de générer rapidement des modèles animaux transgéniques.

Un autre résultat important est l’engagement de l’IIMCB dans la formation des chercheurs. En collaboration avec huit autres organismes de recherche spécialisés en biologie, chimie, médecine et physique, l’IIMCB a lancé une école doctorale spécialisée, qui, à ce jour, a accueilli 300 doctorants originaires de 25 pays.

Enfin, le projet MOSaIC a permis à l’institut d’introduire et de promouvoir une gestion efficace de la science et des ressources humaines, en mettant particulièrement l’accent sur l’égalité des sexes et les mesures en faveur de la diversité.

Redéfinir les soins de santé tels que nous les connaissons

Les réalisations du projet MOSaIC ont servi de base au développement sans précédent de l’IIMCB; une transformation qui se poursuit aujourd’hui dans le cadre d’un nouveau projet financé par l’UE. Avec ce projet, et sous la direction de Marta Miączyńska, l’institut entend devenir le premier centre scientifique polonais en son genre, combinant l’excellence dans la recherche et les activités professionnelles de commercialisation.

«Aujourd’hui, l’IIMCB est un lieu où des personnes ambitieuses et motivées, que ce soient des scientifiques, des étudiants ou des entrepreneurs, sont invitées à mener des recherches de grande qualité, susceptibles de changer la donne et de redéfinir les soins de santé tels que nous les connaissons», conclut Jacek Kuźnicki.

PDF Basket

Aucun article sélectionné

Détails du projet

Acronyme du projet
MOSaIC
N° du projet
810425
Coordinateur du projet: Pologne
Participants au projet:
Pologne
Coûts totaux
€ 2 498 887
Contribution de l’UE
€ 2 498 887
Durée
-

Voir aussi

More information about project MOSaIC

All success stories